Jean-Pascal Lemelin

Professeur agrégé, département de psychoéducation, Université de Sherbrooke

Membre régulier

Formation
  • (2007) Postdoctorat (Psychologie du développement/Génétique du comportement). Université Laval.
  • (2004) Doctorat (Psychologie du développement). Université du Québec à Trois-Rivières.
  • (1999) Maîtrise avec mémoire (Psychologie du développement). Université du Québec à Trois-Rivières.
  • (1996) Baccalauréat (Psychologie). Université du Québec à Trois-Rivières.
Biographie

Au moment d’entamer mes études universitaires de 1er cycle, je savais que l’humain constituait pour moi l’objet d’étude de prédilection, mais mon cœur balançait toujours entre la psychologie et la biologie. Sous quel angle allais-je approcher l’humain? Comme il fallait faire un choix, la psychologie a fini par l’emporter, mais c’est comme si, au fond de moi, j’avais toujours su que ces deux composantes étaient inter-reliées de très près, que le développement humain résultait probablement plus que tout de l’interaction entre nos gènes (ou notre bagage biologique) et les influences des environnements dans lesquels nous grandissons et interagissons. Il n’est donc pas surprenant que, depuis le début de mes études supérieures, je m’intéresse tout particulièrement à des construits développementaux qui se situent à l’intersection des composantes sociales, psychologiques et biologiques du développement de l’enfant et de l’adolescent : le tempérament, la relation d’attachement parent-enfant, le développement cognitif, les problèmes de comportement extériorisés (p.ex., les conduites agressives et perturbatrices) et les différences de sexe. Cet intérêt est indissociable de celui porté aussi aux processus développementaux qui sous-tendent les associations entre ces construits, entre autres les effets d’interaction entre les caractéristiques de l’individu et celles de de l’environnement en tant que déterminants de l’adaptation sociale et comportementale: l’adaptation réussie résulte-elle d’une adéquation optimale entre l’individu et l’environnement dans lequel il vit? Quelles sont les contributions relatives des caractéristiques de l’individu et de l’environnement à cette adaptation? Les processus à l’œuvre varient-ils selon le sexe, ou le niveau de risque psychosocial auquel les individus sont exposés? Certains individus sont-ils plus sensibles à leur environnement en raison de leurs caractéristiques tempéramentales? Ces quelques exemples de questions de recherche auxquelles je m’intéresse présentement positionnent mes travaux principalement dans les axes 1 et 2 du GRISE.

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