Catherine Laurier

Professeure agrégée, département de psychoéducation, Université de Sherbrooke

Membre régulier

Formation
  • (2009) Postdoctorat (Psychologie). Université du Québec à Montréal.
  • (2007) Doctorat (Psychologie). Université de Montréal.
  • (2002) Équivalent à la maîtrise (Psychopathologie et neurobiologie du développement et des comportements). Université de Paris VI (P & M Curie).
  • (2001) Maîtrise sans mémoire (Psychologie clinique). Université de Montréal.
  • (1999) Baccalauréat (Psychologie). Université de Montréal.
Biographie

Depuis le début de mes études en psychologie, j’ai su que la période de l’adolescence était celle qui m’intéressait le plus et que je m’y consacrerai. D’abord attirée par la psychologie clinique, c’est au cours de ma formation de maîtrise en profil intervention que j’ai été impliquée dans des projets de recherche pour la première fois. Cette expérience a été déterminante puisqu’elle m’a encouragée à poursuivre au doctorat, mais cette fois-ci au profil recherche.

Depuis, je me consacre à la recherche auprès des adolescents en difficulté. Je considère que le regard de clinicienne acquis en début de formation m’aide à comprendre les implications pratiques des problématiques que j’étudie. Les adolescents les plus dérangeants, les laissés-pour-contre, soit les jeunes contrevenants, sont ceux auxquels j’ai consacré la majorité de mes recherches. Je m’intéresse spécifiquement aux troubles de santé mentale qu’ils présentent et aux conséquences des traumatismes auxquels ils sont exposés dans leur trajectoire de vie. Les traumas et leurs conséquences m’intéressent tout autant pour d’autres populations en grande vulnérabilité, telles les adolescentes et jeunes femmes victimes d’exploitation sexuelle. Selon ma perspective, afin de favoriser le rétablissement des jeunes vulnérables, il est impératif de connaître les conséquences de leur situation sur leur adaptation psychosociale, ce qui s’inscrit dans l’axe 3 du GRISE.

Puisque je m’intéresse au rétablissement et à la résilience, il m’est apparu tout à fait naturel d’ajouter un axe de recherche à ma programmation, soit les activités sportives comme moyen d’intervention psychosociale. Ceci s’inscrit dans l’axe 1 du GRISE et concerne à la fois les adolescents en difficulté et ceux de la population générale. Je cherche à mieux comprendre le fonctionnement des interventions psychosociales par le sport et leurs effets chez les participants, dans le but d’en faire bénéficier le plus grand nombre.

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